Préambule 1 :
Le masque
chirurgical ou masque en tissu ou tout bricolage du genre ne protège en rien
celui qui le porte mais toute personne se trouvant à 20cm ou moins de celui qui
porte le masque. Le masque dit chirurgical a une durée d’utilisation de 4
heures maximum. Au-delà, il devient un nid de bactéries nuisibles à celui qui
le porte. Le masque en tissu ou tout bricolage s’en rapprochant est un piège à
allergènes, à bactéries aussi si humide ; il faudrait donc 4-5 masques par
jours (chirurgical, tissu, bricolage) et laver chaque jour à 60° les masques
qui supportent ce traitement. J’enseigne la culture générale auprès de
personnel soignant qui m’ont confirmé unanimement ces données.
Préambule 2:
Vu la durée
de la pseudémie ( mot valise pour pseudo et épidémie), le taux de transmission
moyen (2,8), le nombre de morts attribués à la Covid-19 par 100’000 habitants
(49 pour la Suède qui n’a pas confiné et a laissé les lieux publics ouverts, 44
pour la France qui a strictement confiné et fermé tous les lieux publics en
dehors des magasin d’alimentation, 23 pour la Suisse qui a interdit les
rassemblements et fermé tous les lieux publics en dehors des magasins
d’alimentation mais laissé la population aller et venir), vu ce qui précède il
ne semble pas y avoir de lien entre confinement et létalité du virus et par
rebond pas plus de lien entre port du masque et létalité du virus. De plus, si
le virus se répandait par aérosols, le taux de transmission serait plus élevé.
Le virus se transmet certainement par gouttelettes avec le préalable d’une
charge virale suffisamment importante et, surtout, par dépôt sur des surfaces.
Lorsque je parle de charge virale suffisamment importante, je fais un parallèle
avec notre bon vieux virus du Sida qui, avant les trithérapies, était présent
dans les larmes et la salive mais en quantité si négligeable que le risque était
théorique … à condition d’ingurgiter dix litres de salives d’une personne
infectée !!! Le risque pouvait être qualifié de statistiquement crédible
mais pratiquement irréalisable.
Ich bin wieder da.
Retour de
Berlin, ma Berlin, lavée de ses hordes de touristes … Mais j’en suis un me
direz-vous ? Non, « ich bin ein Teilzeit Berliner », cela fait près
de 15 ans que je fréquente ma « petite ourse », Bärlin, mon petit
Liré perso’ que j’ai vu se transformer, que je connais aussi bien qu’un
Berlinois, peut-être mieux, j’ai le temps d’y flâner. Je connais ses parcs, ses
églises, ses pince-fesses, les collections de ses musées. J’ai vu des cafés,
des cinémas, des magasins, des lieux propres à l’identité de la ville
disparaître. J’ai vu naître des institutions, ressusciter des lieux. Bref, je
vis avec la ville, la visite comme une proche amie, une parente quatre fois par
an, parfois plus. J’y ai des amis, des habitudes, des cantines et des manies.
Un saut de puce le week-end dernier, sitôt les frontières rouvertes, retrouver
ma chère Berlin au plus vite de peur que les semeurs d’angoisse ne nous
rebouclent comme de la volaille en batterie. J’ai donc eu le plaisir de
retrouver le peuple des Berlinois, toutes communautés confondues, peuple réinvestir
sa ville, encombrer ses trottoirs, boire à la terrasse de ses cafés. J’ai
surtout vu une ville, une population qui, même si elle n’a vécu ni la dictature
nazie, ni la surveillance de la stasi, a gardé le réflexe de défendre ses
libertés fondamentales.
Liberté chérie
Avancer le
nez au vent, maquillé, grimés, déguisé, nature, avec le voile islamique ou la
képa, un chapeau sur la tête, des lunettes excentriques ou un masque filtrant
parce qu’on a peur du grand méchant loup qui, ces temps, s’appelle Covid-19, no
problemo, chacun fait ce qui lui plaît avec son image sociale, selon ses goûts,
sa volonté ou ses craintes. Quel bonheur de fréquenter la communauté turque et
musulmane, des gens qui se tiennent « dans la main de Dieu », selon
leur propre expression et acceptent la vie avec ses risques et ses joies. La
loi impose le port de masque au personnel de la restauration, dans les restaurants
turcs on vous accueille avec le sourire et le masque pendu à l’oreille, sous le
menton ou, mieux, pas de masque du tout. Les jeunes ressortissants de cette
communauté montent et descendent fièrement des transports publics sans masques,
ils n’ont même pas envie de faire semblant, comme une bonne partie des usagers,
qui portouillent la chose sous le nez parce que naturellement vous vous
apercevez qu’il est contre-nature et désagréable d’entraver sa respiration, de
re-respirer ses miasmes, comme si vous deviez manger votre vomi !
Des faits
Soyons
concrets. J’ai une situation précise et clairement déterminée avec des chiffres
précis : trajet en U3 de Wittenbergplatz à Hohenzollernplatz, samedi, il
est 13h30 à peu près, 11 voyageurs se trouvent dans le wagon, moi y compris, et
5 ne portent pas de masques. La situation est moins marquée sur l’ensemble de
mes trajets. J’ai pu observer un tiers des voyageurs qui ne portent pas de
masques ou ne se couvrent pas le nez et la moitié qui, à un moment ou un autre,
ne porte pas de masque/l’a momentanément retiré. En pourcentage, on obtient un
gros 30% qui ne suit pas les prescriptions dites obligatoires dans les magasins
et les transports publics auxquels s’ajoutent encore un 20% qui, pour un
instant, retire son masque. Et je n’ai que très, très peu vu de masques
filtrants dont l’efficacité est encore à discuter (voir la taille de la maille
du filtre versus la taille du virus). Vu ce qui est exposé dans les préambules
1 et 2, vu le suivi très lâche de l’obligation du port de la muselière …euh du
machin à caractère hygiénique quoique franchement dégueu’ car très très très
rarement utilisé de manière adéquate, pourquoi ne pas laisser tomber cette
obligation pour la transformer en prescription et tant pis pour les chiards,
quand ils seront fatigués de trembler comme des clafoutis gélifiés abandonnés
dans un courant d’air, ils reviendront à la raison et seront très heureux de
ressortir sans se voir sans cesse confronté au signe anxiogène du masque
chirurgical.
Obligatoire mais pas tant …
Et parlons
de cette question d’obligation. Pas un seul contrôle dans les transports
publics, parfois un regard de travers dans les magasins où, souvent, le
personnel (DM, Rossmann) ne porte pas de masque. Apparemment, l’amende pour
non-respect de ces normes sociocides (socio- = la société, -cide = qui tue) n'est pas appliquée. Mes amis berlinois m’ont dit n’avoir jamais été confrontés à
un contrôle sur ce sujet … C’est ici que réside la tartufferie, une hypocrisie
moralisante. Et les
« clusters » me direz-vous encore ? On les attend ! A
Berlin, un bâtiment de Neuköln a été placé tout entier en quarantaine ;
voilà qui démystifie la transmission par aérosol et nous rapproche de la très
vraisemblable contamination par projection massive (on vous éternue contre à
moins de 20cm) et/ou contamination par dépôt. Il y a, soit, aussi le canton de
Gütersloh et son abattoir cradingue de Rheda-Wiedenbrück, centre d’une nouvelle contamination. Avec ce
que l’on sait déjà des marchés encore plus cradingues de Wuhan et d’autres
abattoirs en Europe, on peut légitimement se poser la question d’une
transmission via les cadavres d’animaux assassinés dans des conditions
concentrationnaires. Plutôt que d’emm… le bon peuple avec une sinisation de nos sociétés par le masque, nos autorités
feraient mieux d’interdire le massacre d’être sensibles dans ces usines de la
mort. Quoiqu’il en soit, ces deux cas, qu’on les tourne dans un sens ou
dans l’autre, ne confirme en rien
l’utilité du masque !
scène du 28 minutes, Arte, 12 juin 2020 |
Blabla
international
L’Allemagne n’atteint pas les sommets où
caracole la France, se vantant d’avoir imposé un quasi Vichy II à sa
population, jouant bonasse sur les écrans de sa télévision publique la carte de
l’obéissance à la sainte autorité panmédicaliste. Lorsque je vois Sophie Davant
minauder sur le plateau d’ « Affaires Conclues » à propos du respect
strict des distances, et que, même, elle rappelle à une commissaire priseur
qu’elle n’a pas retiré son masque alors qu’ils sont à l’écran, « Hi, hi,
hi », je ne peux m’empêcher de penser à toute la bonne volonté que la
France mit dans la collaboration… Evidemment, dans les émissions
« sérieuses » de décryptage de l’actualité, les 360'000 habitants du
canton de Gütersloh sont devenus un demi-million de confinés parce que
l’Allemagne n’a pas réagi assez tôt, assez complètement, n’a pas assez insisté
sur le masque etc. Cette pauvre intelligentsia française en vue privée pendant
plus de trois mois de son cher public-caisse de résonnance caquette à n’en plus
pouvoir sur ce qu’il faut encore faire, sur le masque, le masque, le masque. En
vérité, je vous le dis, la France voisine est en train de sombrer sous Vichy
II. Dans la foulée, quelques apprentis autocrates aux petits pieds exigent tout
et n’importe quoi en Suisse romande (partie francophone du pays où l’influence
du voisin français est naturellement plus marquée). Je pense à M.P. à Genève et
à ses déclarations à l’emporte-pièce (je tais son nom car j’ai honte pour lui,
même si je suis citoyen vaudois, le canton d’à-côté). En terres vaudoises, aussi,
au sein du gouvernement cantonal, on est venu nous annoncer la fin du monde et
réclamer que les autorités fédérales nous bouclent à domicile. Comme le dit ma
mère, « heureusement qu’on a les Suisses-Allemands ! ». En
Suisse, par bonheur, on peut exposer des chiffres. Le masque n’est pas
obligatoire, seuls 6% des usagers des transports publics le portent, 8% aux
heures de pointe, toujours pas de clusters, la deuxième vague commence à
ressembler à « l’Arlésienne ». Pourtant, l’Etat fait de la retape tous azimuts
avec des messages infantilisants, « tous responsables ». Effectivement,
tous responsables de la défense des libertés fondamentales dans nos sociétés
occidentales, d’où ce billet, dont je vais envoyer le lien aux autorités
berlinoises, brandebourgeoises, allemandes et, même, à Mme von der Leyen. Les
autorités et personnes précitées n’en auront certainement rien à faire, j’aurai
au moins eu la satisfaction de leur avoir « renvoyé leur paquet ». Question télé, je relève avec amusement que,
lorsqu’on fait des simagrées sur « Affaires conclues », sur le
plateau du 28 minutes, Arte, on se tient côte à côte, à peine à 20 centimètres
les uns des autres. Je me dis que l’entendement protège de la carnavalite, ce
virus intellectuellement transmissible via la peur, virus se manifestant par
l’apparition d’un masque sur la face.
Un
petit dernier pour la route
Et je suis rentré, vol de 20h10, aéroport de
Tegel, terminal C. Les agents de sécurité portent de façon très personnelle le
masque (sous le menton, sous le nez, sur le front …). Les contrôles passés,
comme dans les gares du U, je suis noyé de messages de prévention qui tournent
en boucle. Comme dans le U, un bon tiers des personnes présentes ne portent
soit pas le masque, soit sous le nez, une partie des autres le retire
régulièrement. Bref, du classique. Peu avant l’embarquement, une employée de
l’aéroport dûment déguisée pour carnaval vient rappeler à l’ordre l’un ou
l’autre passager qui ne porte pas du tout de protection faciale. Elle semble ne
pas vouloir voir ceux qui l’ont sur le menton, ou à moitié sur la bouche. Et voici
que passe l’équipe de la sécurité qui procédait aux contrôles ; il n’y a
plus de vols pour aujourd’hui, ils ont fini. Aucun d’eux ne porte plus de
masques ! Et que fit la petite préposée au respect des mesures
liberticides pseudo-hygiéniques ? Rien. Elle s’est détournée pour ne pas
les regarder puis s’est retirée derrière le distributeur de boissons, face
contre le mur, à croire qu’elle se cachait ! J’en ai une caisse entière de
ce genre à propos des agents de la BVG (compagnie de transport berlinois)
préposés à la surveillance des quais, qui eux-mêmes se promènent à peine
masqués (sous le nez).
In
fine
« Qu’est-ce que ça peut te faire si des
gens portent un masque ? » A moi, rien mais, derrière cette pratique
et les injonctions panmédicalistes qui insistent sans cesse sur l’application d’une
mesure qui ne sert in fine qu’à rassurer les craintifs avec un gri-gri
ridicule, je m’interroge sur les véritables enjeux ? Le masque nous
anonymise ; d’individu singulier, on devient une entité méconnaissable, un
composant de la masse. L’étape suivante sera le puçage et ça se terminera avec
« le soleil vert ». Le conarovirus – ainsi que je le nomme – n’est
pas la peste, le choléra, la grippe de 1917 ou ébola. Il y a des victimes, oui,
c’est regrettable, comme lors des épisodes de grippe saisonnière. Il y aura
encore plein d’autres viroses de saison plus ou moins graves, plus ou moins
naturelles. A chaque épidémie, les aînés mal-portants, les personnes en surcharge
pondérale mal-portantes et les mal-portants tout court risquent leur peau. Je
fais partie de la dernière catégorie (asthme chronique carabiné ce qui ne m’a
jamais empêché de vivre, juste d’adopter des chats) et je suis sorti tous les
jours durant le conconfinement, j’ai traversé la Suisse en train, je suis allé
voir des amis car, du fait de mon asthme, j’étouffe si je ne peux pas sortir.
Sitôt que les activités ont repris, je suis dès le premier jour allé au
restaurant, suis retourné au fitness, n’ai jamais cessé de faire mes courses,
n’ai pas peur du loup et ne compte pas me faire imposer mes peurs. Et je ne
suis de loin pas le seul dans ce cas. Il faut bien mourir de quelque chose …
Alors que la Suisse avait déjà conconfiné le vendredi 13 mars, je suis allé
assister à la messe dominicale de l’autre côté de la frontière, là où elle
avait encore lieu. J’ai toutefois toujours eu le réflexe d’éviter de me mettre
les doigts dans le nez ou dans le c… n’importe où sans m’être lavé les mains
préalablement, chose que je fais sitôt rentré à la maison. Les mesures
imposées, proposées sont disproportionnées et inadéquates. La peur et
l’infantilisation peuvent être un levier politique, une manière de gouverner
mais les enfants finissent toujours par grandir et se faire leur propre
opinion.