Regarder l’horizon,
à la limite de la mer et du ciel, remplit l’âme de douceur et les yeux de
larmes. Merveilleux ailleurs à vue et, pourtant, inatteignable. Retourner à la
mer primordiale signifierait devenir partout l’horizon, être l’ici et le
là-bas, l’alpha et l’oméga, quitter sa finitude humaine pour s’associer à son Créateur. Heureux les peuples en bord de mer. Ils connaissent l’exaltation
innocente du beau temps, un soleil toujours aussi jeune à chacune de ses
apparitions. Et le vent, léger, qui joue avec les voiliers.
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