Samedi, 14 juillet
Il est question de manières … et d’habitude : je n’arrive pas à me glisser dans la peau d’un homme de lettres en vacances à la recherche de repos et de distraction. Je suis chez J., l’appartement qu’il a loué pour la semaine, Wilhelmstrasse, une bâtisse honeckerienne fin de règne, à peine ripolinée ; les apparatchiks étaient apparemment assez bien logés. L’intérieur est commode, presqu’élégant, de l’Ikea à peine fatigué et deux ou trois bonnes idées décos. En entrant dans la chambre, un peu auparavant, j’ai réalisé la vue étonnante, le monument aux victimes juives d’Europe, Potsdamerplatz … J’attends la venue de J. J’ai fait des courses, aéré, arrangé les rideaux, préparé un plateau, grignotage, il n’a encore rien mangé depuis ce matin. Il vient de m’appeler, il était dans le taxi, à peine sorti de Schönefeld.
En vérité, je suis seul avec mon envie – ou non – d’écrire, produire une œuvre, tenir le blog, diriger un portail internet, faire carrière ? J’ai des vacances « impressionnistes », brefs instants, effleurement léger, l’aile du soupçon et, pourtant, il y a toute cette bonne vie à laquelle je m’adonne, le bien manger, le sensuel, la bonne compagnie, le repos, l’amabilité des gens que je rencontre dans mon séjour de Lichtenberg parce que, dans le Brandebourg, on est nettement plus aimable avec le client que par Lausanne ou Genève. Dans ces instants-là, je me reconnais pleinement et mille idées d’articles se bousculent, j’ai envie de me mettre immédiatement aux « Mémoires d’un Révolutionnaire », je pense à quelques lettres qu’il me faudrait écrire, des renseignements à prendre, puis l’enthousiasme retombe. Je m’assois à la cuisine, la jolie cuisine de C. avec son banc d’angle et des coussins à fleurettes sur fond grenat. Je me dis que je vais changer de profession, vendre des machines à laver, j’aime beaucoup l’électroménager.
Il est question de manières … et d’habitude : je n’arrive pas à me glisser dans la peau d’un homme de lettres en vacances à la recherche de repos et de distraction. Je suis chez J., l’appartement qu’il a loué pour la semaine, Wilhelmstrasse, une bâtisse honeckerienne fin de règne, à peine ripolinée ; les apparatchiks étaient apparemment assez bien logés. L’intérieur est commode, presqu’élégant, de l’Ikea à peine fatigué et deux ou trois bonnes idées décos. En entrant dans la chambre, un peu auparavant, j’ai réalisé la vue étonnante, le monument aux victimes juives d’Europe, Potsdamerplatz … J’attends la venue de J. J’ai fait des courses, aéré, arrangé les rideaux, préparé un plateau, grignotage, il n’a encore rien mangé depuis ce matin. Il vient de m’appeler, il était dans le taxi, à peine sorti de Schönefeld.
En vérité, je suis seul avec mon envie – ou non – d’écrire, produire une œuvre, tenir le blog, diriger un portail internet, faire carrière ? J’ai des vacances « impressionnistes », brefs instants, effleurement léger, l’aile du soupçon et, pourtant, il y a toute cette bonne vie à laquelle je m’adonne, le bien manger, le sensuel, la bonne compagnie, le repos, l’amabilité des gens que je rencontre dans mon séjour de Lichtenberg parce que, dans le Brandebourg, on est nettement plus aimable avec le client que par Lausanne ou Genève. Dans ces instants-là, je me reconnais pleinement et mille idées d’articles se bousculent, j’ai envie de me mettre immédiatement aux « Mémoires d’un Révolutionnaire », je pense à quelques lettres qu’il me faudrait écrire, des renseignements à prendre, puis l’enthousiasme retombe. Je m’assois à la cuisine, la jolie cuisine de C. avec son banc d’angle et des coussins à fleurettes sur fond grenat. Je me dis que je vais changer de profession, vendre des machines à laver, j’aime beaucoup l’électroménager.
1 commentaire:
Bon Anniversaire !
Enregistrer un commentaire