On n'en finit pas de vivre avec son passé ... L'autre jour, je suis allé voir "Potiche", le dernier film de François Ozon, avec Catherine Deneuve. Je suis allé le voir pour la grande Catherine, un peu trop étroitement sanglée dans sa gaine, le souffle court, la réplique parfois hésitante, grand paquebot du cinéma français ... une légende toujours sur le point de prendre l'eau de partout mais ça flotte encore.
J'y ai retrouvé une esthétique, un charme propre à mon enfance, le chic du skaï crème, les couleurs acidulées et un ton, une vision du monde qui confine à la non-vision ... Ah ! le charme d'antan, quand on pouvait cloper, forniquer et polluer sans arrière-pensée. On jouait à la vie en laissant l'avenir régler les vrais problèmes.
Je vous écris - évidemment - planté derrière la télévision. Et je regarde une émission sur la pop et les stars des années quatre-vingts, du "cheni" fluo qui a aussi mal vieilli que ma madone de plastic phosphorescent achetée par correspondance chez Védia, mon premier objet de piété ! De la bimbloterie à laquelle je ... nous restons tous attachés. On ne peut tout de même jeter de pareilles choses, ce serait se couper un bout de l'âme.
D'une certaine manière, les "Mémoires d'un révolutionnaire", les confessions de mon Laharpe tiennent du même fétichisme passéiste, le kitsch en moins. La promotion de mon dernier roman a déjà commencé, vernissage le 23 novembre de 18h30 à 21h30 au café le Sycomore à Lausanne, 31 rue de l'Ale. Olivier Morattel est un éditeur très actif et efficace. Il vient de la finance, il sait vendre "le produit" et j'aime cela. Il a ma totale confiance. Petit rappel de la teneur de mon dernier roman dans mon prochain billet.
1 commentaire:
Aïe, la Madonne, Fazan ne doit toujours pas s'en être remis...
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