Zürich, mon cher Sprüngli, le lac et toute cette bonne vie à laquelle j’aspire. Je me suis offert une après-midi de vacances. Cy. travaille j’ai quartier libre. Et l’occasion était trop belle, cela faisait bien quatre mois que je n’étais pas passé prendre le thé Bahnhofstrasse, quatre mois sans cette subtile atmosphère de réussite discrète : Zürich sauvée de tout, immuable et polie.
Ce matin, j’ai remis la dernière version corrigée de « La Dignité » à mon éditeur, cette après-midi, je suis allé faire avancer l’intrigue de « La nouvelle Fuite à Varennes » au fond du canapé au premier, le Museum Bellerive, une exposition consacrée à Hermann Obrist. Le trajet peut sembler bien long pour une petite après-midi dans ma ville suisse idéale mais la liberté est incomptable, un quart d’heure aurait pu suffire afin de répondre à son appel. J’ai même réussi à régler quelque affaire embrouillée et boucler la prochaine édition du CEPV-Presse (le dernier organe de presse dont j’ai la charge) chemin faisant.
Il fait doux, une lumière caressante, Jane, mon agent littéraire, me promet un printemps fructueux et de riches récoltes à la fin de l’été. Puisse-t-elle dire vrai. J’aimerais tellement voir l’un ou l’autre de mes romans traduits en allemand, me rapprocher de la sorte de Zürich et, surtout, Berlin.
Avant de monter dans le train, détour par une épicerie fine de la gare ; comble du chic : les cagettes de salades, de feuilles comestibles et autres légumes délicats bénéficient, afin d’assurer leur fraîcheur, d’un système de brumification intégré à l’étal.
Ce matin, j’ai remis la dernière version corrigée de « La Dignité » à mon éditeur, cette après-midi, je suis allé faire avancer l’intrigue de « La nouvelle Fuite à Varennes » au fond du canapé au premier, le Museum Bellerive, une exposition consacrée à Hermann Obrist. Le trajet peut sembler bien long pour une petite après-midi dans ma ville suisse idéale mais la liberté est incomptable, un quart d’heure aurait pu suffire afin de répondre à son appel. J’ai même réussi à régler quelque affaire embrouillée et boucler la prochaine édition du CEPV-Presse (le dernier organe de presse dont j’ai la charge) chemin faisant.
Il fait doux, une lumière caressante, Jane, mon agent littéraire, me promet un printemps fructueux et de riches récoltes à la fin de l’été. Puisse-t-elle dire vrai. J’aimerais tellement voir l’un ou l’autre de mes romans traduits en allemand, me rapprocher de la sorte de Zürich et, surtout, Berlin.
Avant de monter dans le train, détour par une épicerie fine de la gare ; comble du chic : les cagettes de salades, de feuilles comestibles et autres légumes délicats bénéficient, afin d’assurer leur fraîcheur, d’un système de brumification intégré à l’étal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire