La pluie s’est mise à tomber comme une rédemption, S-41, le Ring, une grosse fille qui sent la charcuterie et la merde est assise dans un coin, elle écoute du hard-rock – trop fort, apparemment pour que je puisse en percevoir la « mélodie » – suivi d’un solo de violon extraordinairement triste. Je la détestais, subitement elle me touche. Retour de boîte classique, impression de suçoter du bout des lèvres le calice de la honte.
J’ai, dans une poche de mon jeans le n° de Laure, rencontrée au Eingang 28, accompagnée du beau Marc, 24 ans. Nous sommes partis ensemble. Il y avait quelque chose de gratifiant à quitter la place suivi de ce duo très voyant. Passé au Schwutz, et puisqu’il ne se passait rien, Marc est parti chasser une belle pièce avec laquelle prendre du bon temps. Ils s’embrassaient et je pensais à Nicolas. Peu avant que je prenne congé, mes deux Français avaient réussi à déchaîner l’animosité de la moitié du tas de garçons autour d’eux, et les flatteries de l’autre moitié. Scène cocasse qui s’est surimprimée à la pluie battante. J’ai déplié mon « en-cas », petite veste de pluie qui se glisse dans une pochette de format A4. J’ai alors pensé à Otto Stich (ancien conseiller fédéral suisse), en visite officielle en Chine qui, dans des circonstances météorologiques identiques, avait déplié sa capote militaire, devançant les parapluies officiels. Voilà donc pourquoi je suis Suisse et eux Français.
J’ai, dans une poche de mon jeans le n° de Laure, rencontrée au Eingang 28, accompagnée du beau Marc, 24 ans. Nous sommes partis ensemble. Il y avait quelque chose de gratifiant à quitter la place suivi de ce duo très voyant. Passé au Schwutz, et puisqu’il ne se passait rien, Marc est parti chasser une belle pièce avec laquelle prendre du bon temps. Ils s’embrassaient et je pensais à Nicolas. Peu avant que je prenne congé, mes deux Français avaient réussi à déchaîner l’animosité de la moitié du tas de garçons autour d’eux, et les flatteries de l’autre moitié. Scène cocasse qui s’est surimprimée à la pluie battante. J’ai déplié mon « en-cas », petite veste de pluie qui se glisse dans une pochette de format A4. J’ai alors pensé à Otto Stich (ancien conseiller fédéral suisse), en visite officielle en Chine qui, dans des circonstances météorologiques identiques, avait déplié sa capote militaire, devançant les parapluies officiels. Voilà donc pourquoi je suis Suisse et eux Français.
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