vendredi, juillet 10, 2020

Complément au billet quant à la tartufferie du masque ou « entrer en résistance »


Analyse de la situation et rhétorique
Alain B., conseiller fédéral, a dit en substance : « nous n’avons aucune preuve de la propagation du virus dans les transports publics toutefois, dans les pays voisins, il existe l’obligation du  port du masque dans ces mêmes transports, nous décidons donc de l’imposer aussi », il a encore dit : « nous avions fortement prescrit le port du masque [dans les transports publics] mais personne ne le portait, il a bien fallu passer par l’obligation ». Simonetta S., conseillère fédérale a dit : « le masque protège aussi un peu celui qui le porte » puis « ce n’est pas si désagréable de le porter », elle a encore dit : « on s’y habitue » ! Soit. L’historien que je suis ne peut s’empêcher de rappeler que ce genre d’arguments circulaient dans la France occupée à propos du port de l’étoile de David. De plus, non, Mme S., le masque, s’il n’est pas filtrant, ne protège qu’autrui à une distance maximum de 20cm, au-delà, vous pouvez imposer le port du panier à salade sur la tête, ça aura le même effet. Je vous rappelle, Madame, que le  virus du SARS-CoV2 mesure en moyenne 100 nanomètres, soit mille fois plus petit que le diamètre d’un cheveu[1]… Quant à Alain B., petite analyse syntaxique de ses propos, version décodée, il justifie l’imposition du port de la couche-culotte faciale non pas sur des constatations ou des chiffres, des analyses objectives ou la manifestation de clusters mais juste parce que la mesure a déjà cours en France, en Allemagne (ou elle est suivie comme présentée dans un précédent billet de mon blog[2]), en Italie et partout où l’expérience de contrôle et de sinisation des foules a cours. De plus, le pompon, le Conseil fédéral, n’assumant pas complètement son statut de pouvoir exécutif suprême, espérait se défausser avec une simple « prescription », genre « vous êtes obligés mais ça ne vient pas de nous, vous le faites gracieusement … ». On serait en droit d’en conclure un manque de génitoire rédhibitoire de la part du susmentionné Conseil mais je n’irai pas jusque là.

Début en fanfare … timide
Cela fait donc 4 jours que la couche-culotte faciale est obligatoire dans les transports publics suisses et 2 jours qu’elle est obligatoire dans les commerces vaudois et jurassiens accueillant plus de 10 personnes à la fois. Je m’étonne que le Jura ait cédé à cet hystégiénisme  (hystérie + hygiénisme, mot valise !). Que les autorités vaudoises marchent comme un seul homme dans la lutte contre la pseudémie et tout le canton à leur suite ne m’étonne pas, ce petit genre fayot premier de la classe qui s’imagine se la jouer plus suisse-allemand que les Suisses-Allemands ne date pas d’hier. En l’occurrence, la Suisse allemande garde la tête froide, n’est pas prête de se ch… dans le crâne et, consécutivement, ne voit pas l’utilité à la couche-culotte faciale. Et que voit-on dans les trains, les bus, les métros, observations personnelles et donc parcellaires de la situation dans un périmètre d’une vingtaine de kilomètres autour de la capitale vaudoise, que voit-on ? alors que la retape moralo-bienveillante est à son comble, pas encore émoussée par la routine et l’ennui, mais que voit-on ? Un 15% de réfractaires sans masque ou le masque ostensiblement sous le nez. Et pas de rappel à l’ordre de la part de ceux qui font « juste » qui, honteusement masqués, se plongent dans la consultation de leur smartphone. Par-ci, par-là, quelques signes de connivence et d’encouragement entre les réfractaires. Ça fait chaud au cœur, tout n’est pas encore complètement perdu. La presse d’Etat évoque quant à elle le refus du masque comme un sentiment mal placé de supériorité de la part d’une frange de la population peu éduquée manquant du civisme le plus élémentaire !!! Etude sociologique à l’appui, gribouillée à l’arrache, on se croirait revenu aux grandes heures de la Pravda.

vu dans un couloir de la gare de Morges
Une situation
Lundi, votre serviteur se rend à la clinique de la Source non pas pour s’inquiéter d’une infection au conarobidule et se faire tester tout tremblant d’inquiétude, nan, juste une échographie en vue de ma lipoaspiration de septembre. J’entre donc d’un pas décidé dans l’établissement médical où on m’impose la couche-culotte faciale – gracieusement offerte – que je dispose n’importe comment sans que le préposé garde-chiourme sanitaire n’en dise rien. Sitôt franchi le sas d’entrée, je retire le couche faciale de chirurgien et la glisse dans une poche, c’est pour une amie qui refuse d’en acheter et a besoin de deux ou trois pièces pour faire « genre » dans les grandes surfaces vaudoises. Par plaisanterie, j’avais déjà accroché au rétroviseur intérieur de sa voiture un masque usagé qui était passé d’un fond de sac à l’autre. Et bien l’objet a été réquisitionné par son fils, qui ne compte pas plus que sa mère dépenser de l’argent pour la chose. Du coup, je conserve les masques à peine utilisé dont elle pourrait avoir besoin. Je réajuste un masque en tissu léger et respirant, porté sous le nez, histoire de tester les réactions. Je tends le bon de soin à une première réceptionniste qui me dit que c’est un étage plus bas. Pas un mot sur mon port particulier de la couche faciale. Deuxième réception, je suis au bon endroit, pas plus de réaction de la secrétaire médicale, pas plus de la part de l’infirmière qui m’appelle et me dit de me déshabiller dans une cabine. Toujours rien alors qu’elle m’installe sur la table d’auscultation. Arrive la radiologue, je trifouille mon masque, pas évident avec la moustache, elle me demande si la chose me gêne, je réponds par l’affirmative, elle me fait, enfin, remarquer que ça ne se  porte pas comme ça. Je rétorque que je suis asthmatique et que j’ai les bronches en accordéon ce matin. La praticienne s’excuse immédiatement, m’assure qu’il n’y a pas de problème et embraie sur la pratique italienne où le masque est obligatoire partout, mais vraiment partout, avec mesure de la température à l’entrée des commerces, des restaurants (j’ai failli demander si la mesure était « anale », me suis réfréné). Elle poursuit par un « on aurait dû faire comme ça en Suisse, ça repart ». Et, là, c’est moi qui repart pour démonter les arguments approximatifs serinés par la presse d’Etat, « normal que l’on ait plus de cas positifs depuis le 23 juin, depuis que les tests sont  pris en charge par l’assurance maladie de base, on en fait jusqu’à 10 fois plus, pas étonnant que la courbe du nombre de cas positifs évolue avec celle des tests effectués ». « Oui mais ça repart en Suisse ! » gémit la praticienne. « Non, les hôpitaux sont vides ! le nombre de cas positifs/faux positifs augmente soit mais il n’y a quasi plus d’hospitalisation (3 hospitalisations le 7 juillet et rien depuis deux jours) et le dernier décès prétendument causé par la covid-19 remonte au 30 juin. » La dame ne se démonte toutefois pas, elle attaque sous un autre angle, « vous avez été malade de la covid ? » Ce à quoi je réponds que je n’en sais rien, peut-être, j’ai été malade, genre refroidissement sans fièvre avec les bronches détrempées. J’ajoute que mon voisin avait été testé positif, qu’il a passé tout son temps de confinement, 10 jours en mai, sur sa terrasse à bronzer. La praticienne « il a eu de la chance, je connais des personnes qui ont été très gravement malades ». « Oui, comme cela arrive avec la grippe ! » Après cette dernière passe d’arme à fleurets mouchetés, la praticienne a changé de sujet, vite terminer, vite me voir partir. L’échange a duré 5 minutes, même moins,  au cours duquel, alors que je ne suis pas médecin, j’ai répondu par les arguments massue de la statistique suisse. A ce propos, je vous glisse une source non-négligeable de renseignements statistiques tout à fait sérieuse et vérifiée ace024.com[3], travail de compilation de données réalisée par Peter Bishop, vraisemblablement un pseudo mais l’homme – ou la femme – sait de quoi il/elle parle.

Résistance
La toile est une source vive d’informations négligées volontairement ou non par les médias mainstream. Il y a l’excellent Silvano Trotta, vieux routier de l’analyse, grand compilateur d’informations devant l’Eternel. Sur sa chaîne YouTube[4] défilent des scientifiques reconnus, des politiciens, des hommes de loi, des savants qui expliquent, expliquent et expliquent pourquoi il ne faut pas céder au « virus de la peur ». Il y a aussi cet appel d’un groupe de scientifiques et de médecins allemands dénonçant l’escroquerie de la pseudémie et s’insurgeant contre les mesures prises par les Etats. Cela commence par une petite vidéo[5] puis les Medical Professionals and Scientists for Health, Freedom and Democracy[6] exposent leur projet en enjoignant des médecins, des chercheurs et des professionnels de la santé d’autres pays à fonder le même type d’association. Il y a du plus léger, sur les réseaux sociaux, avec des petits malins exposant les mille stratégies afin de résister à la couche-culottite faciale. Il suffit, par exemple, de se promener avec une bouteille d’eau durant tout son trajet et de faire mine de boire ou, plus simple, d’avoir un petit mouchoir et, au cas où apparaitrait intempestivement un contrôleur, vous soufflez dans votre petit mouchoir « ben quoi ? vous arrivez à vous moucher avec un masque ? ». Pour les longs trajets ferroviaires, préférez le wagon restaurant où, consommation oblige, vous ne porterez pas de masque[7]. Il y a aussi des appels à la grève sociale. En quoi consiste ce mouvement ? Il s’agit d’un retrait de toute activité sociale non professionnelle. Plus précisément, cela peut prendre la forme d’une suspension de vos activités au sein d’une association, ne plus participer à des manifestations publiques, ne plus consommer les médias d’Etat ou la presse mainstream, n’en suivre que les fils d’actualités, suspendre même ses activités politiques et, à chaque fois, ne pas chercher à esquiver par de vagues prétextes mais expliquer clairement votre geste comme la manifestation de votre désapprobation de la politique menée par la Confédération, le canton et même la commune dans laquelle vous résidez. Il faut être clair, sobre et simple. Sans animosité ni véhémence. Vous pouvez encore doubler cette action en boycottant les commerces qui vous imposent le port de la couche-culotte faciale, et si vous avez un certain attachement pour ce commerce, expliquez au gérant votre position et réclamez de lui l’abandon de cette mesure ou de relayer auprès des autorités compétentes le mécontentement de certains consommateurs et la baisse inévitable du chiffre d’affaires. Dans les cantons de Vaud et Jura, où la couche-culotte faciale est obligatoire dans les commerces pouvant recevoir plus de dix clients à la fois, vous pouvez vous adressez à la chambre de commerce et d’industrie ou, même, au conseiller d’Etat en charge du commerce[8]. Comment continuer à manger et se vêtir durant ce « blocus », vous avez les petites enseignes, la vente directe auprès des producteurs, les marchés bihebdomadaires, les cantons voisins tant qu’on y impose pas la couche faciale et si ça venait à se faire, menacez d’aller faire vos courses en France voisine ou sur le net. Surtout, communiquez sur votre « grève sociale », il s’agit de témoigner de votre désaccord et de répondre à la limitation de vos libertés fondamentales, même si votre démarche n’aboutit qu’à des résultats symboliques Agir pour ne plus subir. Toujours plus loin dans votre protestation, vous pouvez suspendre vos acomptes mensuels auprès de la commission d’impôt et expliquer le pourquoi de cette suspension auprès des autorités concernées. De toute manière, vous ne risquez rien, pas même des intérêts de retard, vous avez jusqu’à fin décembre pour verser la somme demandée pour l’année en cours. Petit conseil, versez tout de même tous vos acomptes sur un compte spécialement dévolu à cet effet, histoire de ne pas être pris de cours. On pourrait pousser cette logique encore plus loin en versant les impôts sur le revenu et la fortune sur un compte bloqué après réception de votre décompte final. Vous témoigneriez, là encore, de votre opposition aux mesures liberticides qui ont encore cours du fait de cette pseudémie. A relever que cette posture tient du pot de terre contre le pot de fer et vous n’aurez pas le dessus. Avec un chouia de tapage médiatique, vous pourriez bien emm… vos autorités cantonales mais il faudra bien payer ! La réussite dépend du nombre de citoyens-contribuables prêts à se lancer. Imaginez que la moitié des ménages refusent d’obtempérer, l’Etat devra céder… Sur un plan politique, vous pourriez aussi sanctionner tous les élus - dont je fais partie - qui, d'une manière ou  d'une autre, ont collaboré au rapt de vos, de nos libertés fondamentales en biffant leurs noms lors des prochaines élections (communales, cantonales, fédérales). Préférez-leur des candidats tout neufs et virez les autres. Au passage, je vous présente mes excuses pour n'avoir pas suffisamment défendu nos droits dans mon mandat de conseiller communal.

Et plus personnellement …
Trois objectifs : 1.passer le permis de conduire et acheter une voiture, 2.faire une liposuccion en septembre et 3.suivre un cours de méditation transcendantale fin août. Je résume : être libre et se libérer (contrainte, gras, pusillanimité, horaires de train, etc.) Je vous dirai laquelle des trois mesures sera la plus spectaculaire. Quant à la littérature, on me promet, on m’assure que je serai publié en novembre et au printemps, pour un essai autofictif et un roman à caractère uchronique, deux projets cumulant près de 5 ans de retard à eux deux, on va dire la faute à pas de chance. En tout cas, promis, plus un mot sur le conarovirus et ses effets annexes. Après avoir rendu mon tablier du conseil de paroisse et de l’Association de sauvegarde de Morges, je me tâte quant à la politique aussi. S’apercevoir que l’on n’est qu’un micro-pion sur un échiquier géant au service de … pantins, bof. Je me demande s’il n’y aurait pas mieux ou plus créatif à faire. A voir. A suivre.




[4] Un bref exemple de ses « émissions », l’évocation de l’étude de 10 scientifiques italiens qui clament que l’épidémie est finie https://www.youtube.com/watch?v=m2_tWmJOso0
[7] Pour ne pas attirer d’éventuels ennuis à ces contributeurs de Facebook, je tairai leur nom.
[8] Le DEIS dans le canton de Vaud

1 commentaire:

Moris a dit…

Belle envolée ,mon Cher, je ne peux que partager tes réflexions à l'exceptions de ton départ de l'une de nos Associations communes. Pour le reste je soutien la grève et suggère même d'encourager ta démarche d'extériorisation de nos ravitaillements en favorisant également la cantons limitrophes non touchés par cette démagogie propulsée par l'Ordre.