dimanche, mars 17, 2013

"Tous les Etats de la mélancolie bourgeoise"

BG Café, à Lausanne, l'un des lieux clé de mon essai
« Tous les Etats de la mélancolie bourgeoise », mon prochain titre à paraître, aux Editions Hélice Hélas, sortie prévue pour le prochain salon du livre … Je ne suis pas très disert quant à mes processus de « fabrication ». Lorsque Stéphane Bovon – qui avait obtenu mon manuscrit de manière détournée, je ne pensais pas particulièrement à proposer ce texte à la publication – lorsque donc Stéphane m’a fait part de sa volonté de publier, j’ai été très fier à l’idée de rendre public un message, une réflexion, sans trop me soucier des questions de réalisation. Voilà le pourquoi d’une légère désaffection de ma part dans ce blog.

Se relire, soupeser chaque affirmation, contacter un illustrateur, négocier quant à la forme finale des illustrations, traquage de pinaillage orthographique … le pire ! J’ai remis la première épreuve corrigée et les illustrations à mon éditeur jeudi dernier. Dans un prochain, message, je parlerai du travail de Jacques Bonnard (le peintre, le graphiste, le performeur, l’artiste, le faiseur d’images !), un proche ami à qui j’ai fait la proposition mi-honnête d’illustrer mon texte. Je lui ai soumis le manuscrit : il a dit oui ! Donc, au pire, on achètera mon « essai autofictif » pour ses Bonnards.

Je vais tenter de répondre à la question standard, la question fondamentale que posent aussi bien la critique, les distributeurs et les lecteurs : de quoi ça parle, vot’bouquin ? Euh … c’est un essai … autofictif … à caractère pamphlétaire … Non, ça ne le fait pas ; une telle étiquette est aussi vendeuse que la notice d’utilisation d’une boîte de suppositoires laxatifs. Avec « Tous les Etats de la mélancolie bourgeoise », j’ai tenté de faire le tour des mensonges doucereux dont notre société se berce, il s’agit de l’état des lieux d’une fable qui fait plaisir, la fable du calme bonheur bourgeois. Je suis allé chercher dans ma propre expérience un certains nombres d’épisodes et je les ai analysé à la lumière d’un petit événement, trois fois riens, une petite manipulation étalée dans la presse. Comme la maille défaite d’un tricot, j’ai tiré sur le fil et ai défait l’étoffe.

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