samedi, avril 23, 2011

Vendredi Saint



Célébration du Vendredi Saint à l'abbaye de Saint-Maurice où je reçus la confirmation dans la chapelle des Martyrs il y a une quinzaine d'années. J'y suis allé avec Cy. puis nous avons dîné à Martigny. Etonnant Valais si proche et pourtant ... étranger. La place centrale de Martigny ne ressemble à aucune place vaudoise, ni bernoise, fribourgeoise ou neuchâteloise. L'architecture, l'urbanisme, une certaine saveur de l'air marquent une différence notable. Jusqu'à une caissière qui devisait avec un client en patois ! Ce n'est ni plus, ni moins, c'est autre, dépaysant.

J'ai passé le dimanche des Rameaux à Bâle, j'y ai ressenti moins "d'exotisme". Nos cartes, nos frontières et autres délimitations se mettent à mentir ou répondent à des logiques obsolètes. Je n'en reviens toujours pas d'un voyage à Vienne sans avoir à aucun moment produit une pièce d'identité officielle ! Inutile d'ajouter que je me sens moins "autre" à Vienne ou Bâle qu'à Martigny.

Pâques nous apportera-t-il la promesse d'une moins grande distance avec le Ciel ?! Du moment que j'avance d'ici à la fin des vacances dans "Un après-midi d'été couvert", ce roman sur le thème de la déréliction me pèse, il m'use et réveille plus d'un abandon en moi.

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