samedi, novembre 29, 2008

Ceci n'est pas un adieu


Je n'ai pas donné de nouvelles, je ne voulais pas encore vous jeter ma mauvaise humeur à la face. La paresse faisant, le temps est simplement passé, et les projets avec ... La Dignité, essai autofictif a bénéficié d'une relecture attentive, de corrections, de l'adjonction d'un appareil critique. Dans la foulée, je me suis adjoint les services d'un agent, et j'ai rédigé un récit, un éclaircissement, une sorte de suite à La Dignité. Je suis allé au fond de moi-même et de mon ressentiment ... un cri ?! Journal de la Haine et autres douleurs m'a permis une formidable plongée qui ne me laisse que des questions et de la fatigue.

Au cas où vous vous poseriez la question, je suis à Berlin. Je n'y suis pas physiquement, je ferme les yeux et je suis dans le restaurant turc de la Maassenstrasse, à Nollendorf, ou chez Dussmann ou le long de la Spree, près de l'arrêt Bellevue du S, je vais prendre un café dans un tea-room de l'autre côté du pont. Et il y a les instants de bravoures, ces moments scandaleux qui n'appartiennent qu'à Berlin et permettent l'exercice de la liberté aux hommes qui l'assument. Je n'entrerait pas dans le détail, vous ne comprendriez pas, je le sais.


Il est tard, suffisamment tard pour se faire des confidences et, "comme au bon vieux temps", alors que je vous écris, j'écoute Accuradio.com, classical crossover. Je ne fais pas mon grand retour dans ces pages ... Je vais certainement m'y faire plus rare encore. Je vous laisse revenir sur les précédents messages, sur l'exacte saveur dont j'ai voulu les emplir. Ce n'est ni une démission, ni une abdication. La Dignité est sur le point de sortir. Les projets littéraires vont bon train et il y a les autres vies, celles dont je ne sais ni quoi faire, ni quoi penser : la professionnelle et la sentimentale. Pour n'importe qui d'autres, elles iraient parfaitement bien mais, si vous êtes l'un de mes lecteurs réguliers, vous devez savoir que je ne réagit pas de façon commune ... Allez, mais allez, ce ne sont pas les derniers mots que je vous adresse.

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